Jesus Enrique Lossada (1892-1948) |
Cosme Marino (1847-1927) : Journaliste et propagandiste infatigable, Marino accomplit son parcours spirite dès l’âge de 22 ans aux côtés de l’association «Constancia». Il devient le leader spirite national, considéré comme le «Kardec argentin». Directeur de la revue «Constancia», il laissa plusieurs ouvrages dont «Le spiritisme et la science», «Preuves concluantes de l’existence de l’âme», «Concept spirite du socialisme», «Le spiritisme en Argentine». |
Manuel Porteiro (1881-1936) : Issu d’un milieu très pauvre, cet autodidacte étudia
tous les philosophes pour à son tour développer une pensée construite autour d’une
sociologie spirite. Rejetant aussi bien le capitalisme que la vision matérialiste
du marxisme, il prôna un socialisme spirite fondé sur les valeurs éthiques et esthétiques
de l’être, en dehors de toute mystique et de toute forme théologique. Il parlait
d’une révolution à caractère moral, intégrant toutes les dimensions culturelles d’un
spiritisme dialectique, débarrassé de ses déviations mystiques. |
Humberto Mariotti (1905-1982) : Ecrivain, philosophe et poète, fut marqué par la
pensée spirite et sociale de Manuel Porteiro. Il donna au spiritisme une empreinte
sociale pour une société fondée sur les valeurs de justice, d’égalité et de liberté.
Quelques titres parmi son immense œuvre écrite : «Victor Hugo le poète de l’au-delà»,
«La loi et l’histoire», «La parapsychologie à la lumière de la philosophie spirite»,
«Les idées spirites et la société moderne». |
Le Brésil, terre de contrastes, a connu et connaît encore de grandes diversités culturelles et spirituelles auxquelles le spiritisme n’a pas échappé. Parmi les pionniers, le nom de Bezzera de Meneses est incontournable dans l’histoire du spiritisme brésilien. Il demeure cependant une référence teintée de catholicisme, au travers de la déviance roustaingouiste, du nom du français Jean-Baptiste Roustaing, qui développa au XIXème siècle un spiritisme religieux en opposition avec les thèses d’Allan Kardec. Roustaing, pratiquement oublié en France, eut une très grande influence dans l’édification du mouvement spirite brésilien. Médecin et député décédé en 1900, Adolfo Bezzera de Meneses acquit la double réputation
de «médecin des pauvres» et de «Kardec brésilien». |
Dans une perception plus progressiste et laïque citons le grand intellectuel Herculano
Pires (1914-1979), journaliste, écrivain, philosophe, professeur et poète, qui à
l’âge de 22 ans s’orienta vers le spiritisme pour devenir l’un des plus grands auteurs
spirites, laissant derrière lui un nombre considérable d’ouvrages. Il réalisa notamment
une étude très approfondie et argumentée sur la médiumnité du guérisseur José Arigo. |
Cairbar Schutel (1868-1938) maire de sa ville, fut aussi un écrivain spirite fertile
doublé d’un orateur qui donnait des conférences radiophoniques dans les années 30.
Parmi ses sujets de prédilection, les rapports et différences entre le spiritisme
et les religions chrétiennes.
.
|
Deolindo Amorim (1906-1984), journaliste, puis fonctionnaire au ministère des finances
à Rio, fut un grand défenseur du spiritisme, qui s’attacha à bien distinguer le spiritisme
de ce qu’il n’est pas, au pays où se mélangent dans une grande confusion les pratiques
d’origine africaine, les religions chrétiennes, voire même la théosophie et le mouvement
Rose-croix. Il consacra donc une partie de son œuvre spirite à discriminer les différences,
au profit d’un spiritisme essentiellement kardéciste et progressiste. |
Carlos Imbassahy (1883-1969), écrivain fécond, fut l' auteur de 50 livres, parmi
lesquels on compte des travaux de grande valeur scientifique en rapport avec tous
les aspects de la parapsychologie et du spiritisme. |
Chico Xavier, né en 1910, est le médium bien connu qui a à son actif 400 livres,
en vers et en prose, dictés par des centaines d’esprits et reçus par écriture automatique.
En tant que médium, il demeure l’une des grandes référence pour les spirites brésiliens. |
Mexique Francisco Indalecio Madero qui fut le président de la république de 1911 à 1913, s’est aussi distingué comme souscripteur de la Revue Spirite et président de plusieurs congrès spirites mexicains, il traduisit en langue espagnole le livre «Après la mort» de Léon Denis.
|
. Cuba Se distinguent les noms de Soto Paz Basulto et Ofelia Leon Bravo, puis un personnage
mieux connu internationalement : José Marti. |
Actualité |
Les pionniers suite |